Yule

Yule est le premier sabbat mineur du calendrier Wicca. La fête marque le solstice d’hiver. Elle est donc célébrée aux alentours du 21 décembre.

C’est la nuit la plus longue. Elle laisse place ensuite à la lumière reprenant petit à petit le pas sur l’obscurité et marquant un nouveau cycle.

Yule est aussi connu sous le nom de Midwinter, Yuletide, Yulefest. On appelle aussi parfois cette fête le Nouvel An Solaire.

Auteur inconnu, une piste ?

Signification de Yule

Yule est la célébration du Soleil qui s’est endormi depuis Litha. Le solstice d’hiver marque la nuit la plus longue. On célèbre sa renaissance en allumant bougies, flambeaux et feux. Les énergies de la Terre sont endormies mais prêtes à recevoir la chaleur du Soleil-renaissant dès le lendemain matin.

Dans de nombreuses traditions le Soleil est représenté par une divinité masculine. Yule est la célébration de la naissance du « Roi solaire », associé au « Roi Divin » que le christianisme fait perdurer.

C’est une invitation à faire place à la lumière, comme le suggérait les Saturnales. Les Romains les célébraient durant une semaine juste avant le solstice.

Dans la tradition Wicca, le Dieu renaît le jour de Yule. Une nouvelle vie, pleine d’espoir, démarre dans les bras de la Déesse.

Dans la mythologie nordique, Yule est le moment de l’année où Heimdall (de son trône situé au pôle Nord) rend visite à ses enfants. Ils visitent ainsi chaque foyer pour récompenser ceux qui ont bien agi durant l’année, et punir les autres.

Divinités associées

Par sa symbolique, ce sabbat est en rapport avec les entités des panthéons européens liées à la Mère, et la Terre-Mère, mais aussi aux dieux solaires, on pourra vénérer :

  • Lug (dieu lumineux des arts et dieu guerrier et « lieur ») ou Cailleach (sorcière divine et déesse mère) du panthéon celtique.
  • Gaïa (Divinité chthonienne primordiale, Terre-Mère), Apollon (dieu de la lumière) ou encore Hélios (dieu du Soleil personnifié) du panthéon grec.
  • Terra (déesse-mère, personnification de la Terre), Apollon (dieu de la purification, de la guérison, de la lumière et du Soleil) ou encore Sol (ancien dieu-soleil) ou Saturne (roi des Titans) du panthéon romain.
  • Odin (ase, dieu de la sagesse, lieur et magicien), Frigg (asine, déesse de l’amour, du mariage et de la maternité), Heimdall (ase, gardien et dieu du feu protecteur) du panthéon nordique.
  • Hors (dieu du soleil d’hiver, de la guérison, de la survie, et du triomphe de la santé sur la maladie), Svarog (dieu solaire) ou Koupalo (dieu du soleil et de la réincarnation) du panthéon slave.

Rituels

On prépare un repas commun à base de volaille, de fruits et de vin, que l’on savourera durant la nuit du sabbat (aux alentours du 21 décembre, vérifiez cette date ici).

On décorera la table d’une couronne faite de branches de houx et de conifères, décorée de pommes de pin, bâtons de cannelle et tranches d’orange séchées. Si on la suspend à la porte d’entrée, on pourra y accrocher également des grelots ou une clochette. Si on préfère la poser au centre de la table, on pourra y fixer quatre bougeoirs.

La bûche de Yule consiste en une bûche stabilisée (on aura aplanit un côté). On y percera trois emplacements où l’on place une bougie noire, une blanche et une rouge que l’on allumera l’une après l’autre).

On pourra également préparer un arbre de Yule. Il est d’ailleurs à l’origine de notre sapin de Noël moderne. On choisira un sapin que l’on ornera de guirlandes et de boules aux couleurs de Yule : blanc, rouge, vert, argent.

C’est le moment idéal pour les anciens, assis auprès de la cheminée, transmettent leurs savoirs (par des histoires et des contes) aux plus jeunes.

Symboles associés à Yule

On utilisera les symboles suivants :

  • Des cloches, clochettes et grelots. Mais aussi des pommes de pins, des bâtons de cannelle et des oranges. On pourra aussi réaliser une couronne de Yule ou une bûche de Yule.
  • Les couleurs hivernales mais aussi les couleurs des arbres sempervirents (les « toujours verts ») : blanc et argent, brun, vert et rouge.
  • Les chandelles blanches, argentés, brunes, rouges et vertes (foncées surtout), mais aussi noires et dorées.
  • L’encens d’oliban, de santal et de myrrhe, de cyprès, de pin ou de cèdre auxquels on pourra ajouter de la sauge ou du romarin.
  • Les bois de conifères (cèdre, pin, sapin ou épicéa, mais aussi genévrier), de houx, de laurier, de chêne, de lierre ou de bouleau.

Revoir la liste des sabbats

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